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vendredi 6 août 2010

La France garde le mystère sur la Côte d'Ivoire

Florence Michon, juge au Tribunal des Armées de Paris, risque d'être déçue du déroulement de son enquête sur le bombardement du camp militaire de Bouaké, qui côuta la vie à neuf soldats Français en novembre 2004, et en blessa de nombreux. Ces évènements déclenchèrent une dure représaille de l'armée Française, qui élimina la quasi-totalité de l'aviation Ivoirienne. La population s'en prit ensuite aux ressortissants Français.

Depuis le début de cette enquête, les instances du TAP ont demandé à quatre reprise le rapport de fin de mission de l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, Gilda Le Lidec... autant de demandes sans réponses, jusqu'à ce que Bernard Kouchner informa la juge en juin 2008 qu'il ne souhaitait pas déclasser le document... Curieuse réaction à une enquête sur un acte où la France pourrait jouer le rôle de victime.

Ces derniers faits semblent en fait confirmer que cette affaire embarrasse la France. Celle-ci a en effet déjà décidé à deux reprises la libération de mercenaires présents sur le sol ivoirien au moment de l'attaque, et qui selon toute vraisemblance, pilotaient les avions impliqués dans le bombardement. Le Général Poncet, qui dirigeant alors l'opération Licorne et s'opposait à ces libérations, a depuis été suspendu...

La thèse du complot soutenue par Gbagbo prendrait-elle de l'ampleur, lui qui déclara que Chirac voulait sa chute avant de quitter la scène politique? Une autre piste semble menait à une sombre affaire de trafic d'armes dirigée par Robert Montoya, un ancien de la cellule anti-terroriste Française, s'occupant à présent de ventes d'armes en Afrique et qui aurait fourni les avions de chasses concernés au gouvernement Gbagbo. L'Elysée semblerait donc soucieuse de protéger cet homme. Si tel est le cas, il reste une question: pourquoi?

(Sources: Mediapart - "L'enquête sur le bombardement de Bouaké se heurte à la raison d'état" - Fabrice Lhomme - http://www.mediapart.fr/journal/france/180608/l-enquete-sur-le-bombardement-de-bouake-se-heurte-a-la-raison-d-etat)

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