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lundi 28 novembre 2011

Omar Bongo aurait contribué au financement de la campagne présidentielle de 2007 de Sarkozy

Dans une interview au JDD du 11 septembre 2011, Robert Bourgi dévoilait la teneur des propos qu’il avait confiés à l’écrivain Pierre Péan pour son livre « La République des Mallettes », qui devait sortir trois jours plus tard.

On pouvait y lire :
"Pendant trente ans, Jacques Foccart a été en charge, entre autres choses, des transferts de fonds entre les chefs d’État africains et Jacques Chirac. Moi-même, j’ai participé à plusieurs remises de mallettes à Jacques Chirac, en personne, à la mairie de Paris. [...]
À l’approche de la campagne présidentielle de 2002, Villepin m’a carrément demandé "la marche à suivre". Il s’est même inquiété. C’est sa nature d’être méfiant. Je devais me présenter à l’Élysée sous le nom de "M. Chambertin", une de ses trouvailles. Pas question de laisser de traces de mon nom. Par mon intermédiaire, et dans son bureau, cinq chefs d’État africains - Abdoulaye Wade (Sénégal), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Laurent Gbagbo (Côte d'Ivoire), Denis Sassou Nguesso(Congo-Brazzaville) et, bien sûr, Omar Bongo (Gabon) - ont versé environ 10 millions de dollars pour cette campagne de 2002. [...]

Alain Juppé a pris la tête du Club 89, un cercle de réflexion de chiraquiens qui s’est installé dans de superbes locaux de l’avenue Montaigne. C’est moi qui ai signé le bail du loyer, qui était de 50.000 francs mensuels, une somme pour l’époque. D’ailleurs, le téléphone du 45, avenue Montaigne était à mon nom! L’argent d’Omar Bongo a payé le loyer pendant des années, entre 1981 et 1992. Les espèces du président gabonais ont fait vivre les permanents pendant des années… Le secrétaire général du Club 89, Alain Juppé, ne pouvait pas l’ignorer."

Pourtant...
Le dossier vient d'être classé sans suite par le parquet de Paris au motif que "Les allégations de Robert Bourgi ne peuvent être confortées par un quelconque élément de preuve susceptible de motiver des investigations".

 Malgré le fait que des témoignages existent, comme celui de Mamadou Koulibaly, ancien numéro deux du régime du président déchu Laurent Gbagbo et actuel Président de l’Assemblée Nationale ivoirienne :
"Robert Bourgi a parfaitement raison il y a eu un transfert d’argent entre Laurent Gbagbo et Jacques Chirac, en 2002".

Mais l'histoire ne semble pas s'arrêter aux "révélations" de Bourgi.

Dans  le livre qui vient de paraitre, Le Scandale des biens mal acquis (La Découverte), les journalistes Xavier Harel et Thomas Hofnung apportent le témoignage de Mike Jocktane, ancien conseiller personnel du président Omar Bongo. Promu en 2009 directeur adjoint du cabinet du chef de l’Etat, Mike Jocktane confirme les révélations de Robert Bourgi sur le transfert d’argent du Gabon vers l’ancien président Jacques Chirac et Dominique de Villepin ou encore Jean-Marie Le Pen. Et va plus loin.

Selon lui, Omar Bongo "a  contribué au financement de la campagne présidentielle de 2007 du candidat Nicolas Sarkozy" (le Canard Enchaîné, 23 novembre 2011).

Mike Jocktane affirme, contrairement à Robert Bourgi, que les mallettes ont continué de circuler avant et après l’élection de Nicolas Sarkozy.
Et Omar Bongo aurait tout filmé.

« Les remises de mallettes effectuées dans le bureau du président étaient filmées par des caméras cachées. Tout était enregistré sur vidéo. Certains habitués ne doivent pas dormir tranquilles en ce moment… Ces vidéos constituent, à n’en point douter, l’un des moyens de pression de Libreville sur Paris. » 

Entre autres pressions, celle de reconnaitre "le coup d'état électoral" qui a permis au fils d'Omar, Ali Bongo, de poursuivre le règne familial:
"L’empressement avec lequel la France a reconnu l’élection frauduleuse d’Ali Bongo en 2009 s’explique par les mallettes distribuées. [...]
Il est clair que certains dirigeants français craignaient [en cas de défaite d’Ali Bongo] que des secrets ne soient révélés au grand jour »

Un extrait du livre est disponible sur www.marianne2.fr

A voir : une interview de Thomas Hofnung, co-auteur du livre, sur France 24, et une vidéo sympa sur le sujet par Stéphane blakowski.

Et pour rappel, un article publié par Survie en septembre 2009, après l'arrivée au pouvoir d'Ali Bongo.

vendredi 25 novembre 2011

L’alibi féminin du colonialisme

par Youssef Girard
vendredi 11 novembre 2011


    Suite aux élections à l’Assemblée constituante tunisienne, le ministre des affaires étrangères français, Alain Juppé, déclarait à propos de la Tunisie nouvelle : « La France va rester vigilante. La France va dire : attention, il y a une ligne rouge qu’il ne faut pas franchir et pour nous la ligne rouge ce sont un certain nombre de valeurs et de principes démocratiques comme l’alternance démocratique, les droits de l’homme ou encore l’égalité homme-femme. Nous allons être très vigilants et nous avons les moyens d’exprimer cette vigilance (…) Nous allons mettre en place une aide (…) c’est dans notre intérêt. Cette aide, nous l’apporterons dans la mesure où la ligne rouge ne sera pas franchie » .
    Cette déclaration d’une arrogance néocoloniale sans nom mériterait un long commentaire. Pour qui se prend Alain Juppé pour donner des leçons à un peuple libre ayant renversé une dictature soutenue activement par les gouvernements français successifs ? Pour qui se prend-il pour tracer des « lignes rouges » au futur gouvernement tunisien démocratiquement élu ? Alain Juppé n’aurait-il pas compris que nous ne sommes plus en 1881 et qu’il n’est pas Jules Ferry ? Aurait-il oublié que la Tunisie n’est plus une colonie française depuis 1956 ?
    Alain Juppé était bien moins regardant sur le respect des « droits de l’homme » lorsqu’il était ministre des affaires étrangères, entre 1993 et 1995, au moment du génocide des Tutsis du Rwanda alors que le gouvernement français appuyait les génocidaires. Partant de là, il est vrai que les nouvelles autorités tunisiennes n’auront pas ce certificat de «  démocratie occidentale » que représente le fait d’être mêlé, de près ou de loin, à un génocide.
    Nous ne nous arrêterons pas d’avantage sur la morgue néocoloniale du ministre des affaires étrangères français. Nous reviendrons uniquement sur l’utilisation de l’alibi féminin exploité par Alain Juppé afin de justifier la politique coloniale française dans le monde arabo-musulman. Cet argument a des racines lointaines dans la politique de l’Occident impérialiste et il est profondément hypocrite lorsque l’on analyse les résultats des dernières élections tunisiennes.
    L’un des premiers responsables politiques occidentaux à avoir utilisé l’alibi féminin pour promouvoir la politique coloniale de son pays n’est autre que Lord Cromer, représentant du trône britannique en Egypte de 1883 à 1907. Lord Cromer s’attacha à mettre en exergue la question du voile pour en faire le symbole du mépris dans lequel les sociétés musulmanes tenaient les femmes. Il se présentait lui-même comme le défenseur des femmes « orientales » opprimées. Dans le même temps, en Grande-Bretagne, Lord Cromer était membre d’une société luttant contre les mouvements féministes qui se battaient pour l’amélioration de la condition des femmes britanniques .
    Durant la Révolution algérienne, les autorités françaises développèrent le même type de politique pour lutter contre le FLN. Les autorités coloniales organisèrent des cérémonies de dévoilement de femmes aux cris de « vive l’Algérie française ». L’alibi féminin devait servir la politique coloniale de la France et les femmes étaient perçues par les stratèges de la colonisation comme l’un des moyens les plus efficaces pour conquérir durablement la société algérienne. Cette cérémonie s’inscrivait dans la continuité d’une politique plus ancienne visant à la « destruction de l’originalité du peuple », à sa dépersonnalisation, par l’occidentalisation systématique de la femme algérienne, prélude à l’acculturation complète de l’Algérie. Pour les autorités françaises, il s’agissait de poursuivre leur « classique campagne d’occidentalisation de la femme algérienne » .
    Cette utilisation de l’alibi féminin exploité afin de justifier la politique coloniale de l’Occident est profondément hypocrite lorsque l’on analyse précisément les résultats des élections à l’Assemblée constituante tunisienne. Incriminé par Alain Juppé, le mouvement Ennahdha est sorti largement en tête des dernières élections avec 90 sièges sur les 217 à pourvoir au sein de la nouvelle assemblée - soit un total 41,47%.
    Cette nouvelle assemblée compte 49 femmes sur 217 élus ce qui représente une part féminine de 22,58%. Actuellement, en France, le parlement compte seulement 18,54 % d’élues. Cette faible proportion d’élues place la France au 18ème rang des 27 Etats de l’Union européenne pour le pourcentage de femmes siégeant dans les parlements nationaux.
    De plus, sur les 49 femmes élues à l’Assemblée constituante tunisienne, 42 ont été élues sur les listes du mouvement Ennahdha attaqué par le ministre des affaires étrangères français. Cela signifie que 85,71% des femmes élues dans cette assemblée ont été élues sur les listes d’Ennahdha. Ces chiffres révélateurs remettent en question bien des préjugés savamment entretenus par l’Occident impérialiste et ses relais occidentalophiles « locaux » sur la question féminine dans le monde arabo-musulman.
    Avec 42 femmes sur un total de 90 élus, le mouvement Ennahdha arrive presque à respecter la parité puisque ses élus sont à 46,66% des femmes. Avec un tel pourcentage, Ennahdha se placerait au niveau de la Suède c’est-à-dire au premier rang des Etats de l’Union européenne - étalon «  universel » faisant autorité concernant le respect des droits de la femme ! - pour ce qui relève du pourcentage de femmes siégeant au parlement. Ainsi, Ennahdha se classerait très loin devant la France en matière de participation des femmes à la vie politique. Charité bien ordonnée commençant par soi-même, Alain Juppé ferait bien de s’occuper de son pays avant de donner des leçons de respect des droits de la femme aux Tunisiens et au mouvement Ennahdha.
    En réalité, les propos d’Alain Juppé s’inscrivent dans le cadre de la «  classique campagne d’occidentalisation de la femme » arabo-musulmane menée par la France coloniale depuis plus d’un siècle. Dans ce cadre, il ne s’agit nullement, pour les autorités coloniales françaises, de défendre les droits de la femme mais uniquement de dominer les sociétés arabo-musulmanes en utilisant l’alibi féminin afin de servir les intérêts impériaux de la France. Ici, la question féminine n’est qu’une diversion servant à défendre une vieille politique colonialiste.
    Youssef Girard

    2/Partisan actif de l’expansion coloniale française, Jules Ferry poussa à la colonisation de la Tunisie en 1881.
    3/Cf. Al-Sadda Hoda, « Le discours arabe sur l’émancipation féminine au 20e siècle », www.cairn.info/revue-vingtie....
    4/Fanon Frantz, « L’Algérie se dévoile », L’an V de la révolution algérienne, Paris, La Découverte, 2011, pages 17-46
    http://www.assala-dz.net/ar/index.p...

    jeudi 17 novembre 2011

    Mercredi 23 Novembre : Témoignage d'un rescapé du génocide au Rwanda

    Dans le cadre de son combat pour la reconnaissance du génocide des Tutsi du Rwanda, contre le négationnisme qui lui est associé, et pour la mémoire du million d'innocents lâchement abandonnés à leur mort atroce en 1994,

    l'association Cauri a le plaisir et l'honneur de vous convier à venir écouter
    le témoignage d'Eric Nzabihimana, rescapé du génocide,
    le mercredi 23 novembre, de 18h00 à 20h00 au Tchai Bar, 49 rue du Mirail à Bordeaux

    Eric est un rescapé de Bisesero. Cette colline de l'ouest du Rwanda, haut-lieu de résistance aux massacres anti-tutsi qui se sont succédé depuis 1959, a vu sa population résister héroïquement pendant les 3 mois du génocide. Le bilan est terrible: moins d'un millier de rescapés sur un groupe d'environ 50 000 au départ.
    Il rencontra les éléments avancés de l'armée française pénétrant au Rwanda, fin juin (opération turquoise), alors que le génocide était quasiment consommé, et fut témoin de leur inaction, pendant 3 jours, pour protéger les rescapés encore en vie à Bisesero. Cet épisode polémique est relaté par Patrick de St Exupéry dans son ouvrage: "L'inavouable, la France au Rwanda", ainsi que dans le livre "La France au cœur du génocide des Tutsi" (chapitre: Les français complices du génocide à Bisesero), de Jacques Morel, qui sera également présent mercredi.

    mercredi 16 novembre 2011

    L'édito de Billets d'Afrique et d'ailleurs (7 novembre 2011)

     Retrouvez ici chaque mois l'édito du mensuel publié par SURVIE :
    Billets d'Afrique et d'ailleurs.
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    La guerre de Monsieur Juppé

    Notre Jdanov national, Alain Juppé, vient de nous gratifier d’un grand moment de propagande à la tribune de l’Assemblée nationale. Interrogé le 11 octobre par le député Serge Janquin sur l’implication de la France dans le soutien au dictateur camerounais Biya, qui s’est fait reconduire au pouvoir pour la sixième fois dans la parodie d’élection du 9 octobre, Juppé a répondu : «  Ce que je peux vous dire, c’est que, selon l’Organisation internationale de la francophonie et le Commonwealth qui ont suivi le déroulement de ces élections, on peut considérer aujourd’hui qu’elles ont eu lieu dans des conditions acceptables. »


    Relevons le fait qu’il éprouve le besoin de s’abriter derrière l’OIF, caution docile de toutes les élections truquées en Afrique francophone, dont le degré de crédibilité est égal à zéro. Du reste, même elle s’est contentée jusqu’à présent de déclarer que l’élection s’était déroulée dans le calme, ce qui est bien le moins, étant donné le déploiement de force et l’intimidation qui l’ont accompagnée. Notons le mensonge qui consiste à faire croire à une quelconque unité de vues entre l’OIF et les observateurs du Commonwealth qui, malgré leur complaisance, ont évité le ridicule d’une quelconque bénédiction.
    Au contraire, leur communiqué du 12 octobre émet de sérieuses réserves sur Elécam, l’organisme chargé de veiller au bon déroulement du vote, jugé peu crédible, et souligne l’abus des moyens de l’État par le parti au pouvoir, le peu de fiabilité de la liste électorale, l’importance de l’abstention. Toutes remarques évidentes pour les observateurs les plus superficiels. Cependant Juppé prétend devant les députés que «  le taux de participation n’est pas encore connu  ». Soit le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères manque d’informations, soit il veut les dissimuler dans l’attente du mensonge officiel, qui n’a pas tardé : en déclarant un taux de participation de 65 %, la cour suprême du Cameroun a en effet inversé la réalité.
    Mais foin des subtilités, ne retenons que le mot « acceptable », qui dit tout de la propagande . Juppé proclame qu’on doit accepter tous les abus patents du pouvoir camerounais, ses trucages grossiers, ses détournements des fonds publics, ses atteintes aux droits des citoyens. Pis, il s’engage personnellement dans la cause du dictateur en enchaînant avec ces mots stupéfiants : « Nous appelons donc la population et la presse camerounaises, ainsi que tous les acteurs politiques du pays, à faire preuve, jusqu’au 24 octobre, date de proclamation des résultats, et au-delà, de modération et d’éviter tout recours à la violence pour faire valoir leurs vues ».
    Monsieur Juppé se permet de suspendre la liberté d’expression au Cameroun et d’interdire aux Camerounais tout mouvement de défense de leurs intérêts bafoués. Ils doivent « accepter » de courber l’échine puisque Monsieur Juppé en a décidé ainsi. Cette injonction est sans doute une menace d’intervention pour écraser les contestataires. Mais elle est surtout un aveu de mensonge. Qu’a-t-on en effet à craindre si le vote a été vraiment « acceptable » ?
    Suivant la logique toute particulière de la propagande, Juppé s’enorgueillit ensuite d’avoir servi la démocratie en Côte d’Ivoire en noyant dans le sang un contentieux électoral qu’un peu de modération aurait sans doute permis de résoudre en évitant les déchaînements de violence qu’on a vus. Pas de quartier pour ceux qui contestent le choix de Paris au lieu de l’accepter sans discuter. Le même Juppé est allé en Libye exalter la bienheureuse violence qui a permis à la France de « faire valoir ses vues » sur l’idée qu’elle se fait du bonheur des Libyens, y compris par le recours à la pire des barbaries, « acceptable » sans doute elle aussi, en tout cas acceptée avec enthousiasme par les grands défenseurs des droits de l’homme.
    À la guerre comme à la guerre !

    Odile Tobner

    mardi 15 novembre 2011

    Semaine de la Solidarité Internationale

    Comme chaque année, la semaine de la solidarité internationale aura lieu en Novembre.
    Survie Gironde participera à nouveau à cet évènement à travers deux dates:

    • le 15 Novembre à 17h30 aura lieu une table ronde sur le thème "Les migrants, citoyens du monde. Au-delà de la solidarité internationale". Cette table ronde se tiendra au conseil général de Gironde (Immeuble Gironde - Amphithéâtre Badinter).
    • le 19 Novembre, de 10h à 17h, se tiendra un village associatif sur la place de la Victoire. Plusieurs animations auront lieu, avec en toîle de fond:
      • les biens publics
      • le respect de l'environnement
      • l'accès à la terre
      • les enjeux alimentaires
      • les droits universels de l'homme.

    lundi 14 novembre 2011

    Dans les coulisses de la crise ivoirienne

    Jeudi 8 Décembre :
    - de 16h à 18h à Sciences Po Bordeaux, salle Bastiat
                                              ET
    - à 20h à l'Athénée Municipal (place St-Christoly à Bordeaux) Salle 46

    Survie Gironde invite David Mauger, membre du CA de SURVIE, et personne ressource de l'association sur la situation ivoirienne.
    David Mauger écrit régulièrement des articles dans Billets d'Afrique et d'Ailleurs sur les relations franco-ivoiriennes.
    Bien loin de la caricature véhiculée dans nos médias et du silence qui lui a succédé après la spectaculaire opération française du printemps dernier, la crise ivoirienne s'inscrit dans un long conflit politico-militaire où la France ne cesse de jouer avec le feu. A la veille des élections législatives, nous examinerons la situation politique et sociale ivoirienne et situerons les intérêts français en jeu.

    mardi 8 novembre 2011

    10 Novembre: exposition sur le mouvement Y'en a marre!

    Jeudi 10 Novembre, à 19h30, aura lieu une exposition artistique au Garage Moderne (1 rue des Étrangers - Bordeaux). Dans le cadre d'Art Chartrons, l'association MC2A propose une vidéo-projection accompagnée d'un texte de réflexion autour du mouvement Y'en a marre!

    Ce mouvement sénégalais, est né en Février dernier. Il symbolise l'exaspération d'un peuple vis-à-vis de la dégradation de la vie dans le pays. Cette exaspération a pris la forme de la contestation dans les rues de Dakar, Kaolack et d'autres grandes villes sénégalaises suite à ce que l'on appelle les délestages (coupures d'électricité journalières). Ils ont également obtenu que Abdoulaye Wade, le président du Sénégal, ne puisse (re-)changer la constitution en Juin dernier, afin de faciliter la mise au pouvoir de son fils.

    Aujourd'hui, ce mouvement demande aux citoyens sénégalais de prendre en main leur avenir, en se responsabilisant afin de s'opposer aux institutions qui entravent le bien-être de tous, à la manière du mouvement des indignés.

    Survie Gironde est associée à ce projet et sera présente jeudi soir.