LA FRANÇAFRIQUE N'EST PAS UNE FATALITÉ ! INFORMEZ-VOUS ! ENGAGEZ-VOUS !

Pensez à consulter également la PAGE FACEBOOK DE SURVIE GIRONDE

Survie Gironde est une antenne locale de l'association
SURVIE. Financièrement, l’association dépend pour l’essentiel des contributions de ses adhérent-e-s et de ses donateur-rice-s, garantes de son indépendance. Elle ne perçoit pas d'argent de l'Etat (excepté les aides sur les contrats salariés), de parti politique, religieux, ou de syndicat.
Pour cette raison, si vous êtes sensibles aux messages défendus par SURVIE, il est important de soutenir l'association.
Pour cela, vous pouvez :
- faire un don, adhérer et/ou vous abonner à Billets d'Afrique et d'Ailleurs, le bulletin mensuel de SURVIE,
- contribuer à la diffusion la plus large possible des messages de l'association,
- vous rapprocher de Survie Gironde pour agir à nos côtés.
Survie Gironde a besoin de vous
pour multiplier ses moyens d'action et lutter contre la françafrique à l'échelle locale !

LA FRANÇAFRIQUE N'EST PAS UNE FATALITÉ !
INFORMEZ-VOUS ! REJOIGNEZ-NOUS !


dimanche 11 mai 2014

mercredi 28 mai : Conférence-débat de Boubacar Boris Diop à Mollat

La section de Gironde de l'Union des Travailleurs Sénégalais de France, UTSF, dans le cadre du Sénéfesti 2014, et Survie Gironde ont le plaisir et l'honneur de recevoir Boubacar Boris Diop pour une conférence débat, suivie d'une séance de signatures, dans les salons de la librairie Mollat le mercredi 28 mai de 18h à 19h30.

Professeur de philosophie, romancier, journaliste et ancien directeur du journal indépendant Le Matin à Dakar, Boubacar Boris Diop s’est imposé comme l'un des écrivains et intellectuels majeurs de l’Afrique francophone contemporaine.

La gloire des imposteurs, son dernier ouvrage co-écrit avec Aminata Dramane Traoré, ancienne ministre malienne de la Culture, poursuit son analyse des relations entre l'Afrique et l'Occident. Cet ouvrage, échange épistolaire entre les deux intellectuels, revient sur la récente intervention française au Mali, mais également en Côte d'Ivoire et en Lybie, pour développer leurs points de vue sur la politique française en Afrique : "l'exception française, c'est ce refus de décoloniser". 
 
Mais les auteurs dressent également un portrait sans concession de leurs compatriotes africains dont la volonté d'indépendance, politique comme intellectuelle, leurs fairait trop défaut. 
 
Trop peu de voix africaines libres comme celle de Boubacar Boris Diop parviennent à nos oreilles. La sienne invite à un dialogue sincère entre nos peuples.

http://www.mollat.com/rendez-vous/boubacar_boris_diop-65177235.html



mardi 27 mai : projection-débat à l'Utopia sur le génocide des Tutsi

Organisée par les associations Survie Gironde et Cauri.

Projection unique à l'Utopia, suivie d'un débat avec :

- Aimable Ngarambe Karirima, réalisateur du film, 
- Boubacar Boris Diop, écrivain, 
- Jean-Pierre Cosse, auteur de Alain Juppé et le Rwanda
- Adélaïde Mukantabana, présidente de l'association Cauri et rescapée du génocide.

Tarif unique : 4 euros
Achetez vos places à l'avance, à partir du Samedi 17 Mai.


20 ANS PLUS TARD

Aimable NGARAMBE KARIRIMA

 Voir la bande-annonce


Il y a 20 ans, au Rwanda, près d'un million de personnes furent assassinées pour la seule raison qu'elles étaient nées Tutsi. Aimable Ngarambe Karirima, rescapé du génocide, nous montre à travers une dizaine de témoignages que ce crime nous concerne au plus haut point. Qu'avons-nous fait du passé ? Qu'allons-nous faire de l'avenir ? Comment créer un monde dans lequel cette barbarie, qui s'exprimait également au cœur de l'Europe il y a 70 ans, ne puisse plus se reproduire ?

Au fil des interventions, des phrases se détachent, dénonçant l'indifférence : « Des nègres qui se coupent en tranches et dont on se fiche », « C'est l'humanité qui tombe également »…
Ainsi apparaît le tableau d'un génocide « né dans le ventre colonial » et annoncé par de nombreux rapports, puis celui de la faillite de la communauté internationale, qui prend la décision de retirer la quasi-totalité de ses hommes au moment où ceux-ci peuvent inverser le cours des choses.

L’État français collabore alors ouvertement avec le régime criminel de Kigali en lui livrant des armes, après avoir formé son armée. Quand les tueurs sont en difficulté, il envoie sur place l'opération Turquoise dont l'ordre de mission appelle à rétablir les forces génocidaires dans leur autorité.

À Bordeaux, le soutien apporté aux organisateurs du génocide par notre État pose spécifiquement question, puisqu'Alain Juppé était ministre des affaires étrangères en 1994. Il fut un acteur majeur de la politique française au Rwanda. Et il est clair aujourd'hui que son discours sur ce sujet entre en contradiction flagrante avec la réalité des faits.

20 ans, c'est le temps de la responsabilité. Le moment est venu d'avoir le courage de regarder le passé en face. Et de comprendre ce qui a pu permettre au pire de se produire à nouveau, afin que les mots « plus jamais ça » ne soient pas vains.


http://www.cinemas-utopia.org/bordeaux/index.php?id=2582&mode=film




Jeudi 15 mai : soirée sur le traitement médiatique en France du génocide des Tutsi


La commémoration du 20e anniversaire du génocide des Tutsis du Rwanda a donné lieu à un déferlement de propagande pour défendre "l'honneur de la France", à commencer par Alain Juppé, face aux accusations de complicité de génocide.
Après une première projection-débat sur l'histoire du Rwanda et les représentations et clichés sur ce pays, une seconde soirée est organisée par l'Athénée Libertaire :

JEUDI 15 MAI 2014, 19H30
LE RÔLE DE L'ETAT FRANÇAIS DANS LE GÉNOCIDE


19h30: Apéro-grignottage-discussion

20h: début du débat

Que pouvait-on comprendre à l'époque?
Projection d'extraits illustrant la couverture télévisée des interventions
françaises au Rwanda entre 1990 et 1994

Que s'est-il passé?
Les responsabilités de l'Etat français: projection d'extraits de Tuez-les
tous, histoire d'un génocide "sans importance"

20 ans après:
Désinformation, déni et révisionnisme

Le débat sera co-animé par Survie Gironde







ça se passe à l'Athénée Libertaire, 7 rue du Muguet (proche du cours V. Hugo)
Entrée gratuite